Bureau du 7 février 2011 – Compe-rendu
Ordre du jour
Questions diverses
> Bilan Conférence
> Ouvaton
> Village Solidaire
> Labellisation : planification de la suite
> Suite Auray
> finalisation calendrier des réunions
Sujet principal
> projet d’entreprise
Présents :
Patrick Câtel, Jean-Luc Danet, Gérard Deprecq, Liliane Kersual
CR: Patrick Câtel
Questions diverses
Suite toit Auray
séance de travail sur le tableur « business plan » le vendredi 11/2 à 9h30 cité Allende Patrick et Jean-Luc iront ensemble chez NiuSolar
Village Solidaire
Décision de participer ou non à l’édition 2011 à prendre le plus tard possible (fonction de nos capacités à ce moment là de monter une animation plus étoffée, et de présenter du nouveau) D’ici là, personne ne représente BEC aux réunions préparatoires
Bilan de la conférence
– assistance jugée très encourageante (entre 40 et 50 personnes)
– il semble que les différents moyens d’information utilisés aient chacun joués un rôle
=> tout le monde est d’accord pour renouveller l’expérience
A améliorer pour la prochaine fois:
– prendre des photos
– seules les affiches A4 sont utiles
- voir si on peut mieux apréhender le « profil » des auditeurs: comment ont-ils eu l’information, pourquoi sont-ils venus, …
- Il faudra pouvoir disposer d’un micro HF pour les questions qui pourront être posées dans la salle
Ouvaton
Philippe Ladame n’est pas complètement demandeur que BEC règle une cotisation dès maintenant: elle correspond à une prestation complète d’hébergement, et nous n’utilisons que les mailing list à faible dose: c’est tout à son honneur Il envisage des évolutions de la définition de ses prestations, et nous propose d’attendre. Ce que nous décidons de faire
Labellisation
Ce label est ciblé en 1ère priorité sur le projet éolien Scaer.
Méthode de travail pour la suite:
A partir de la 1ère ébauche de liste
– chacun la complète éventuellement
– chacun donne l’intérêt qu’il accorde à chaque critère
Puis un travail de synthèse sera mené lors du prochain bureau
Calendrier des réunions
L’AG de BEC est programmée le jeudi 16 juin
Patrick met à jour le calendrier, en modifiant aussi le liste tournante des animateurs
Pour permettre d’avancer et préparer un point d’étape au prochain CA sur les 2 travaux importants en cours (labellisation, projet d’entreprise), il est décidé de reporter l’intervention de Mikael Coroller sur les statuts de la Biocoop.
Sujet principal: projet d’entreprise
Types de projets de sites de productions
Les membres du bureau sont tous pour envisager que BEC s’investisse en parallèle et sans exclusive sur 2 types de projets d’implantation de sites de production d’énergie renouvelable: pojets lancés à l’initiative de BEC, ou participation à des projets menés par d’autres.
Choix de structure
Dans cet objectif, le débat se concentre autour de 2 façons de faire:
-
création d’une structure centrale à partir de laquelle des investissements sont réalisés pour la construction de sites.Cette structure aurait un double rôle [faisabilité juridique à confirmer]: réaliser des sites de production en s’appuyant sur ses fonds propres, et collecter des fonds pour les dispatcher vers d’autres sociétés. Ainsi, chaque projet soit est intégré à la structure centrale, soit fait l’objet d’une structure juridique filialisée ou provient d’un partenaire.
-
dans un premier temps, création de plusieurs structures indépendantes pour les projets à l’initiative de BEC (suivant l’exemple de Mellac): chacune dédiée à un projet, probablement de forme SAS, d’un capital limité à 100 k€ (ce qui peut permettre des projets jusqu’à de l’ordre de 200 k€ moyennant des emprunts bancaires)
L a collecte de l’épargne réorientée vers des projets extérieurs se fera via des structures existantes (ex Energie Partagée Investissement) ou légères (ex Cigales)
Gérard demande aux membres du Bureau s’ils se sentent prêts à s’investir de façon conséquente (plus en prise de responsabilité qu’en temps passé) dans le fonctionnement d’une société centrale. Il précise qu’il s’agit de gérer le moment délicat où l’on passe du projet à la réalisation sans embaucher du personnel pour l’administration.
Un tour de table permet à chacun de donner sa position:
– Gérard: certainement, . Le jour où il aura retrouvé un emploi, il lui donnera évidemment la priorité, est prêt à déménager s’il le faut, mais il ne voit pas d’obstacle à cette double fonction, sachant que la montée en puissance sera nécessairement progressive.
– Jean-Luc: Oui, car si nous voulons vraiment agir pour une évolution significativedanbs le domaine de la production d’énergie renouvelable, il nous faudra surement un jour envisager la création d’une création d’une structure centrale à partir de laquelle des investissements sont réalisés pour la construction de sites, Mais pour le moment compte tenu de notre manque d’expérience il pense qu’il est préférable de démarrer par des actions de plus faible envergure. . Par contre, il est important de ne pas se mettre aujourd’hui des verrous par rapport à cette possibilité d’évolution inéluctable.
– Liliane: non, pense aussi qu’il faut acquérir un savoir faire graduellement
– Patrick: il considère qu’une action d’envergure doit absolument être menée de façon professionnelle sous peine de faire prendre des risques inconsidérés à l’épargne collectée (sans parler de ceux pris à titre personnel par des bénévoles qui sous estimeraient certains aspects). Cela nécessite donc une mise de fond et un budget important dès le démarrage (plusieurs centaines de k€) et un volume d’affaire progressant suffisamment vite pour amortir les frais de fonctionnement de la structure (dont des salaires). Elle ne peut donc s’envisager que dans une deuxième étape.
A titre personnel, il peut y consacrer du temps, et a une forte expérience dans la direction de projets industriels. Par contre, il ne connait pas le métier de financier pour le réinvestissement de fonds collectés.
Risques pris par les investisseurs
Ressort alors la question de mutualisation des risques d’investissement vs investissement direct:
- – Gérard est pour une mutualisation totale des risques
-
Patrick est contrepour l’investissement direct tant que c’est possible : autant pour des raisons militantes (économie citoyenne veut dire pour lui action directe des intéressés, à qui toutes les informations sont données pour faire des choix éclairés et conscients) et pratiques (minimisation des coûts de fontionnement, possibilités de certains avantages en terme de fiscalité notamment)
-
Jean-Luc pense que la mutualisation des risques n’est pas incompatible avec action militante au contraire.
Il est à noter que, pour certains projets au moins, les 2 voies devraient être possibles. Ex: une action de BEC pour participer à EPV pourrait se faire via 2 moyens: Energie Partagée Investissement (donc vraisemblement mutualisation au prix d’un rendement moindre) ou une plusieurs CIGALEs (lancées par BEC?).
Gérard indique que le rendement de l’ investissement d’un citoyen sur les projets de BEC via Energie Partagée ne sera pas calculé sur le bénéfice des sites de BEC mais sur le bénéfice des sites d’Energie partagée.
Patrick précise que c’est probable (au bémol que ce ne seraient pas les sites d’Energie Partagée, mais tous ceux vers les quels des fonds sont réorientés), mais qu’il faut se renseigner avant d’être complètement affirmatif. En outre, ce serait exactement la même chose pour une structure BEC investissant dans des sociètés créées et gérées par d’autres.