Plus de 100 actionnaires chez OnCIMè, cela se fête !
Le dimanche 20 janvier nous avons rassemblé les actionnaires de la SAS OnCIMè pour marquer l’aboutissement du financement de notre dernier projet, visant à installer une centrale photovoltaïque sur le toit de la biocoop de Keryado. Nous célébrions aussi le fait que nous venions de passer le cap des 100 actionnaires, avec 106 actionnaires compté.e.s à la fin 2018 !
Une petite trentaine de personnes ont participé à cette rencontre que nous avons débutée en récapitulant les grandes étapes de la création de notre société. Puis nous avons fait le point sur l’état d’avancement du projet biocoop.
Vous pouvez télécharger notre support de présentation en cliquant ici.
Nous avons ensuite profité de la présence de nos actionnaires pour recueillir leurs idées sur une de nos problématiques.
Si nous nous félicitons d’avoir accueilli dans notre société plus de 100 personnes en moins de 3 ans, nous avons aussi constaté une difficulté grandissante à trouver de nouveaux actionnaires lors de nos derniers projets. Comment réussir à toucher de nouvelles personnes ? et si possible en dehors du cercle des militant.e.s ?
Pour mener cet atelier, nous avons formé deux groupes et avons suivi la méthode dite d' »accélérateur de projet ».
Chaque groupe était animé par deux personnes, une posant le problème en début de session et prenant ensuite des notes sans intervenir, l’autre s’occupant d’animer les échanges de manière à ce que chacun.e puisse s’exprimer.
Et comme vous allez voir, nos actionnaires ne manquent pas d’idées !
Voici les notes prises durant l’atelier du groupe animé par Bruno et Jean-Luc :
- Communication :
- intensifier et rechercher les relais réseaux ….. mais aussi rechercher le contact direct pour convaincre
- Bandeau signature mail à mettre pour chaque adhérent, actionnaire ? permet de se faire connaître…
- Site a vérifier (pas assez pro ?)
- Solliciter plus les anciens actionnaires
- Salon évènements : multiplier les présences même sans projets
- Communication sur les lieux des projets (ex Biocoop)avec pancarte panneau explicatif
- Source de l’info : penser à demander à tous nos nouveaux contacts où ils ont eu connaissance de OnCIMè
- Presse : Intensifier diffusion bulletin municipaux , journaux locaux
- Forme de com : insister plus sur l’aspect financier, la rentabilité de la société, parler de rendement brut plutôt que net pour toucher des actionnaires moins militants
- Insister sur la forme de société que représente la SAS OnCIMè citoyenne et participative.
- Enercoop pourra investir 700k€ dans 5 ans.
- Choix de fonctionnement :
- Bénévolat : attention à ne pas user ses forces, limite d’engagement
- Pourquoi pas format groupe d’animation (via ALOEN ?) ? salarié ?
- Créer nouveaux groupes de projet : faire avec et pas pour, aider à la constitution du groupe, soutien mais pas faire pour eux
- L’exemple de crowd lending par XSEA interroge : comment et pourquoi a-t-il été aussi vite bouclé ?
- 4%/ an
- et prêt différent entrée capital (non participation à la gouvernance = sérénité )
Et celles du groupe animé par Fabienne et Fabrice :
- Faire appel à des personnes morales pour devenir actionnaires d’OnCIMè, y compris des collectivités.
- Développer le nombre d’adhérents / sympathisant de BEC pour pouvoir les solliciter lorsqu’il y a un nouveau financement.
- Utiliser BEC pour faire des appels récurrents aux épargnants en dehors des projets et « transformer » ensuite avec OnCIMè quand besoin.
- Passer par des tiers, notamment :
- D’autres structures proposant du financement citoyen, telles les GFA, pour toucher des personnes ayant déjà cette démarche intellectuelle.
- Les associations écolos du secteur. Solliciter une présence lors de leur AG par exemple.
- Communiquer de manière dédiée en direction des clients de biocoop (pas perdu dans la newsletter).
- Approcher les comités d’entreprise pour toucher un public plus large.
- Communiquer :
- sur la possibilité d’offrir / se faire offrir une action (cadeau anniversaire, etc.).
- sur la possibilité d’une transmission familiale.
- Dans notre communication mettre plus en avant l’aspect financement citoyen, éthique, local, « mieux qu’à la banque »… par rapport à l’aspect EnR / écolo.
- Faire le « buzz » en se lançant dans un gros projet : même si au final on n’arrive pas à le boucler, on aura fait parler de nous.
- Être moins « pudique » sur les intérêts financiers de nos actions :
- Peu de risque.
- Rendement pas ridicule.
- Possibilité de retrait au bout de 4 années.
- Faire attention à ne pas avoir un discours trop militant, certaines personnes pouvant du coup ne pas se sentir concernées (« pas pour moi »).
- Solliciter un article long dans la presse en détaillant un projet de A à Z.
- Dans le même esprit, produire par nous-mêmes un document plus long que notre plaquette.
- Communiquer sur le sens de notre action.
- Envisager l’embauche d’une personne, principalement pour communiquer.
Toutes ces idées ne pourront sans doute pas être suivies mais nous remercions nos adhérent.e.s pour leur participation.
Après cet atelier participatif, cette rencontre s’est terminée comme il se doit devant un verre et en partageant quelques gourmandises.